- Arnhem, 8 Juin 2006 -
(Bakaille, Saint Quentin / Lille)



Nous sommes le Jeudi 8 juin, j’arrive avec Niko à la gare du Nord pour rejoindre les membres du metal Monster et du Whipping Dancerz qui ont décidé comme nous de faire le voyage Paris - Arnhem en Bus, afin d’ aller voir Metallica qui se produira au Gelredome ce soir pour la tournée « Escape From the Studio’06 ».
Nous arrivons donc à 16h30 devant le fameux stade après un bon petit voyage avec tout ce monde. Nous avons même fait la rencontre d’un local chapter Belge sur une aire d’autoroute.
Bref, Après une petite attente pour rentrer dans le stade et une fouille assez minime, nous rentrons dans le stade. Il est carré, assez impressionnant ! L’ambiance est déjà électrique. Par chance, nous arrivons à atterrir dans la première fosse, ce qui va nous permettre d’avoir une bonne vue des Four Horsemen durant le concert.
Après l’écoute des trois premières parties "Avenged Sevenfod", "Bullet for my valentine" et "Trivium", qui ne m’ont pas convaincu, vient enfin le moment d’entendre le classique d’AC/DC qui annonce le début du set des Mets.
Le show commence, « The Ecstasy of Gold » retentit. C’est la folie, le show va commencer et l’excitation est à son comble. C’est alors que le concert débute avec un «motorbreath» détonnant, une première claque...
Les membres du groupe sont super en forme et annoncent la couleur dès le départ : Ce sera monstrueux !
S’enchaîne dès lors le classique « Give me a M, Give me a A… », c’est bien entendu Fuel qui suit ! Le son est correct mais s’améliorera de chanson en chanson.
Puis, «Wherever I may Roam» du black album est jouée : un régal. Après cela, James demande au public si on souhaite entendre une nouvelle chanson ! Le public la réclame haut et fort : Alors que Metallica a commencé cette nouvelle chanson, Rob’ après quelques secondes change de basse puisqu’elle ne fonctionne pas. Le morceau sera donc repris depuis le début. J’accroche totalement à cette nouvelle chanson qui est pour moi dans la lignée de St-Anger avec une place pour un solo de Kirk.
Avec ce cadeau, je suis deja comblé. Ensuite, le groupe joue « The Unforgiven ». J’adore cette chanson et James la chante remarquablement, c’est du pur bonheur pour moi !
Après cela, on nous envoie une vidéo sur les écrans géants et on comprend dès lors que l’album « Master of Puppets » sera joué en entier pour fêter ses 20 ans et rendre un ultime hommage à Cliff Burton. «Battery» retentit... C’est énorme, la fosse est en délire, un nouveau cadeau de Metallica (et on peut dire que ce soir, nous avons été comblés !). «Master of Puppets», «The thing That Should Not Be», "Welcome Home", "Disposable Heroes" et "Leper Messiah". Tous ces titres sont joués impeccablement. Du Grand metallica ce soir, qui nous prouve que, malgré l’enregistrement détendu du nouvel album, ils ne sont pas là pour faire n’importe quoi. Bref, une claque. Comme tout fan de Metallica qui se respecte, nous savons que le prochain titre sur le MOP est Orion, une question arrive dans ma tête à ce moment, vont ils la jouer en entier ? La réponse est oui !! Rob’ la joue de façon superbe et l’âme de Cliff Burton plane alors sur la salle. Un grand moment.
Suit ensuite pour terminer l’album MOP, le « Damage, Inc. », sur laquelle la foule se déchaîne . Le concert continue donc sur un « sad But true » très lourd et la ballade « Nothing Else Matters », classique mais je ne m’en lasse pas.
Le groupe entâme le titre culte « One » accompagné d’effets pyrotechniques toujours aussi excellents. La fin du set repart dans le classique avec un « Enter sandman » repris en cœur par toute la salle.
Avant les deux derniers titres qui clôtureront ce show, James délire totalement avec le public, on le voit en forme et ça fait plaisir à voir.
Pour les rappels, Metallica jouera la reprise des Misfits « Die Die My Darling ». Un titre qui remet la patate avant un « Seek and Destroy » classique de fin de concert.
S’en suit dès lors la distribution de baguettes et médiators par le groupe. J’ai la chance de récupérer un médiator fêtant les 20 ans de l’album. Bref, pour moi, ce fût un grand moment. On ressort du concert avec une seule idée en tête : « A quand la prochaine fois ? »

Bakaille, Saint Quentin / Lille